confection de Diabé, café, tafia, champagne.
C’est superbe, mais l’ombre au
tableau, c’est que je suis obligé de m’occuper
de toute cette popotte, ne pouvant
me fier ni à l’un, ni à l’autre de mes
fidèles serviteurs, et cela m’assomme
considérablement.
Arrivée du courrier — très en retard — m’amenant un capitaine fou, tirant à tort et à travers coups de revolver et coups de fusil, et ayant blessé un laptot. Reçu également de bonnes lettres de mon chef. L’une, est une mise à l’ordre du jour pour la colonne de Bamba. Cette colonne de Bamba, si elle n’a pas été inutile, a été loin d’amener ce que j’aurais voulu : un combat sérieux contre toute la bande, qui m’aurait permis de râtisser un certain nombre de Touaregs. Je serais bien étonné si l’année se passait sans que je m’empoigne encore avec eux. Dans la poche du laptot blessé par le capitaine,