curieuse particularité tient à ce que le tube de la clarinette étant cylindrique, il vibre à la manière d’un tuyau qui serait fermé à l’une de ses extrémités. Les caractéristiques de ces tuyaux sont les suivantes :
1o Ils font entendre, comme son fondamental, l’octave grave du son fondamental produit par un tuyau ouvert de même longueur ;
2o Ils ne donnent que les harmoniques impairs. Cela s’explique par les figures suivantes :
Son fondamental | |
Ex. C | Ex. D |
Tuyau fermé | Tuyau ouvert |
donc l’air reste immobile sur le fond donc : « Nœud » |
l’air vibre aux deux extrémités donc « Ventres » à ces extrémités et « Nœud » au milieu |
(La distance N — V du tuyau fermé étant le double de la distance N — V du tuyau ouvert, le nombre de vibrations dans un temps donné est deux fois moindre, le son est donc à l’octave grave.)
Harmoniques | |
Ex. E | Ex. F |
Tuyau fermé, son 3 | Tuyau ouvert, son 2 |
(On voit que la division en deux serait impossible au tuyau fermé puisqu’il faudra toujours V a l’extrémité ouverte et N à l’extrémité fermée.)
Il est à noter que sur certains instruments anciens de grande dimension, destinés aux Basses, les doigts ne pouvaient pas atteindre tous les trous. Alors on se servit de clefs, sortes de leviers dont la fonction