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INTRODUCTION.

soir, est de saisir le pinceau et de composer une pièce de vers, et l’on reconnaît bien vite dans notre ambassadeur un membre distingue de l’Académie de la Forêt des pinceaux, suivant l’expression chinoise. J’ai traduit quelques-unes de ces pièces de vers pour donner au lecteur une idée de la poésie chinoise, si maniérée, si difficile et si différente de la nôtre.

Mon seul désir, en faisant ce petit travail, a été d’ajouter quelques notions à celles que l’on possède déjà sur un pays d’ailleurs inexploré, et je me croirai amplement récompensé de ma peine si je puis inspirer à de plus dignes et de plus capables la pensée d’exploiter davantage les trésors que renferme la littérature chinoise, cette mine si féconde en renseignements de toute espèce sur l’histoire, la géographie et les murs de l’extrême Orient.

F. Scherzen.
Pékin, le 15 juillet 1874.