Page:Kouprine - Le Bracelet de grenats, 1922.djvu/303

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d’un chiffon, et ma tête emmitouflée de guenilles. Au bout d’un mois, complètement remis de mes blessures et de mon ébranlement moral, je faisais route pour l’Angleterre.

Le récit de mes étranges aventures est terminé. J’ajouterai seulement que j’habite maintenant le quartier le plus retiré de Londres et suis dorénavant à l’abri du besoin grâce à la générosité du feu lord Chalsbury. Je suis toujours passionné de questions scientifiques et donne des leçons particulières. La plus étroite amitié m’unit à mister Nidston. Chaque dimanche, nous dînons à tour de rôle l’un chez l’autre, et portons toujours notre premier toast en l’honneur et à la mémoire du grand lord Chalsbury.

H. Dibbl.

P.-S. — J’ai eu soin, dans mon récit, de changer tous les noms propres.


H. D.