Page:Kropotkine — Paroles d'un Révolté.djvu/274

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che de porter à la bourgeoisie un coup mortel ; que le moment n’est pas loin où le peuple pourra mettre la main sur toute la richesse sociale et réduire la classe des exploiteurs à l’impuissance ; pour nous, dis-je, il ne peut y avoir d’hésitation. Nous nous lancerons corps et âme dans la Révolution sociale et, comme dans cette voie un gouvernement, quel que soit le bonnet dont il se coiffe, est un obstacle, nous réduirons à l’impuissance et balayerons les ambitieux à mesure qu’ils viendront s’imposer pour gouverner nos destinées.

Assez de gouvernements, place au peuple, à l’anarchie !