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cune idée du fait que là où l’on fournissait autrefois des objets en métaux manufacturés, c’est aujourd’hui de la houille et des métaux bruts qui sont importés pour la fabrication de ces objets dans les pays consommateurs eux-mêmes, et que là où l’on importait des cotonnades de couleurs et imprimées, on ne demande plus que des filés.

Ce sujet est infiniment plus complexe qu’il n’apparaît dans les calculs de M. Giffen ; et, quelle qu’ait été la valeur de ses chiffres quand il s’agissait d’apaiser des craintes exagérées, ils ne répondent aucunement aux nombreuses questions économiques renfermées dans la matière traitée par M. Giffen.


H. — L’industrie du coton dans l’Inde.

Les idées exprimées ci-dessus sur le développement industriel de l’Inde peuvent être confirmées par un très grand nombre de preuves. L’une d’elles, provenant de sources autorisées, mérite une attention toute spéciale. Dans un article sur les progrès de l’industrie cotonnière dans l’Inde, le Textile Recorder (15 octobre 1888) écrivait :

« Parmi les personnes qui touchent à l’industrie du coton il n’en est point qui ignorent les rapides progrès de la fabrication des cotonnades dans l’Inde. Des statistiques de toute espèce ont été récemment présentées au public pour mon-