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Page:Krysinska - Intermèdes, 1903.djvu/161

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Des lanières de chiendent.
Puis, de nouveau, nouvelle pose méditante
Parmi les vertes étendues luxuriantes,
L’air de déclarer à part soi :
— « Je ne mangerai jamais tout cela. »

Ah ah voici un papillon !
« Je l’aurai, foi de chat ! ou je perds mon nom. »

Et la leste petite bête
Sur ses pattes de derrière se dresse,
Danse une seguedille ou bien un boléro
Comme mademoiselle Otéro.

Mais le papillon ironique
Hausse ses ailes aux tons irisés
Qui le rendent inaccessible
Et s’éloigne sans même se presser.

À présent, sous un rayon
Qui filtre à travers les branches,
Notre espiègle — parions
Que c’est une chatte blanche —
Fait l’odalisque, en une pose pleine
De nonchaloir : jambes molles, queue à la traîne.

Allons, c’est l’heure de la toilette. Ne nous
Gênons pas. La fine langue, aussi rose
Qu’une rose,