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Page:Krysinska - Joies errantes, 1894.djvu/30

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LA CHANSON DES CENDRES

À Coquelin Cadet.

Les cendres tournent dans le foyer
Soulevées par les premiers
Souffles printaniers.

Où sont les feux de joie roses comme les roses,
Confidents de spécieuses choses
Dont les batistes amoureuses se teignaient en rose ?

Tôt éteintes sont les flambées
Des espérantes Envolées,
Même si l’on atteint ce qu’on a souhaité !

D’une main lente cueillons l’heure,
Car le Bonheur
C’est l’Effort vers le Bonheur.