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FEMMES


SONATE



PRÉLUDE



Les douces lampes veillent
Sur le frissonnant calme des tentures
Et les coussins profonds comme l’oubli
Se font complices de notre langueur.

Quel charme dans la muette sérénade
Des guitares frôlées par nos cœurs émus
Sous les balcons des Extases !

Et ces baisers tristes à force de tendresse
Sont comme les humides pétales des nénuphars
S’évanouissant