Page:Krysinska - Rythmes pittoresques, 1890.djvu/27

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Les silhouettes vagues ont le geste de la folie.
Les maisons sont assises disgracieusement
Comme de vieilles femmes —
Les silhouettes vagues ont le geste de la folie. —
 
C’est l’heure cruelle et stupéfiante,
Où la chauve-souris déploie ses ailes grises,
Et s’en va rôdant comme un malfaiteur. —
Les silhouettes vagues ont le geste de la folie. —

Près de l’étang endormi
Le grillon fredonne d’exquises romances.
Et doucement ressuscitent dans l’air gris
Les choses enfuies.

Près de l’étang endormi
Le grillon fredonne d’exquises romances.
Sous le ciel qui semble tristement rêver.

4 novembre 1882.