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INTRODUCTION
es philosophes ont rarement été
heureux quand ils se sont occupés
de l’art en général, et en particulier
de l’art musical. Ils ont ceci de commun
avec les avocats qu’ils ne manifestent pas
l’ombre d’inquiétude en abordant un sujet
sur lequel ils sont, en général, assez imparfaitement
renseignés, et le plaisant, c’est
qu’ils affectent une sûreté et une netteté
de vues d’autant plus grandes qu’ils sont
plus complètement à côté de la question.
Ils pataugent avec sérénité ; ils divaguent
avec importance, compliquant à l’excès un
phénomène naturel et nécessaire, tirant
de principes erronés des conclusions où