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l’ampoulé, le boursouflé, le contourné passent pour le « fin du fin » ! Sommes-nous entrés dans une de ces périodes ? Je l’ignore et je ne veux pas le savoir.

Nos arrières-neveux apprécieront.

Tout ce que je sais, c’est que les œuvres vraiment belles, – Bach – Beethoven – Wagner, – resteront, qu’elles reparaîtront toujours ; que si leur rayonnement est impuissant à galvaniser la vitalité d’une génération déprimée, il n’en sera que plus intense et plus éclatant sur les générations saines et fortes à venir ; et elles les enflammeront encore d’un enthousiasme pareil au nôtre pendant une longue série de siècles, – quoi que puissent dire ou penser des esthéticiens de hasard, et même des philosophes de la valeur de Nietzsche et de Tolstoï.


[Ornement à insérer]