Aller au contenu

Page:Kuhff - Les Enfantines du bon pays de France, 1878.djvu/19

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


LE NOUVEL AN.
(La Guillonnée.)


Le bon Dieu vous baille tant de bœufs
Comme les poules auront d’œufs,
Gentil Seigneur,
Ah ! donnez-leur la guillonnée !

Le bon Dieu vous baille tant de poulets
Que les moissons ont de bouquets !
Gentil Seigneur,
Ah ! donnez-leur la guillonnée !

Le bon Dieu vous baille tant de garçons
Qu’il est de plis aux cotillons !
Gentil Seigneur,
Ah ! donnez-leur la guillonnée !

(Guyenne et Gascogne[1].)
  1. 1 Dans la Gascogne et l’Agenois, la veille du jour de l’An, on célébre la Guillonnée, corruption du fameux cri : Au Gui l’an neuf ! Les enfants vont demander leurs étrennes en chantant aux portes les vers ci-dessus.