Aller au contenu

Page:Kuhff - Les Enfantines du bon pays de France, 1878.djvu/292

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


LA POULE COUVEUSE ET LES CANARDEAUX.


La pauvre poule couveuse,
D’une cane barboteuse
Eût tous les œufs en dépôt ;
Pareils aux siens blancs et beaux,
Son tendre amour les tient clos,
Co co co co co co co co,
Cot cot co det,
Cot cot co det !
Bientôt sous son aile éclos :
Gloussent, gloussent, gloussent tous les canardeaux.

— Ce sont mes poussins, dit-elle ;
Qu’ils sont jolis ! Sous mon aile
Leurs duvets se sont faits beaux !
Qu’ils sont gentils, vifs et gros,
Tous forts et douze jumeaux !
Co co co co co co co co,
Cot cot co det,
Cot cot co det !
N’allez pas si près des eaux ;
Prenez, prenez garde, prenez garde aux flots !