Quand te voyra cestuy dont az receu la vie,
Mon jeune espoulx, le plus beau des humains ?
Oui, desja cuyde voir ta mère aux cieulx ravie
Que tends vers luy tes innocentes mains !
Comme ira se duysant à ta prime caresse !
Aux miens bayzers com t’ira disputant !
Ainz ne compte, à toy seul, d’espuyser sa tendresse,
A sa Clotilde en garde bien autant.
Qu’aura playsir, en toy, de cerner son ymaige,
Ses grands yeulx vairs, vifs et pourtant si doulx !
Ce front noble, et ce tour gracieux d’un vizaige
Dont l’amour mesme eut fors (peut-être) esté jaloux !
Pour moy, des siens transports one ne seray jalouse
Quand feroy moinz qu’avec toy les partir :
Faiz amy, comme luy, l’heur d’ugne tendre épouse,
Ainz, tant que luy, ne la fasse languir !…
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