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PRÉFACE

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Depuis la fondation de notre journal, qui date d'octobre 1840, une foule de publications, créées à l'imitation de la nôtre, ont essayé de rivaliser avec elle. La plupart se sont éteintes en naissant ; d'autres, à force de sacrifices, ne sont parvenues à prolonger jusqu'à ce jour qu'une existence aussi pénible que problématique. Fort de l'appui de ses 10,000 souscripteurs, l'Écho des Feuilletons n'a rien à redouter de pareils concurrents ; la place qu'il a conquise, il saura la conserver.

Les directeurs se sont empressés chaque année de répondre par de nouvelles améliorations aux preuves multipliées qu'ils ont reçues de la sympathie du public. Ainsi les 12 numéros de l'année forment aujourd'hui un volume de 36 feuilles ou 1,200 colonnes comprenant plus de feuilletons (et des feuilletons d'élite réellement intéressants) qu'un journal quotidien, quel qu'il soit, n'en pourrait donner en un an.

Outre l'attention scrupuleuse que nous apportons dans le choix de nos gravures anglaises sur acier, nous nous attachons chaque jour davantage à en perfectionner le tirage, et nous pouvons avancer, sans craindre d'être démentis, qu'il n'existe pas en France un recueil plus magnifiquement illustré que le nôtre. Cependant nous voulons faire mieux encore : à partir de la quatrième année dans laquelle nous allons entrer, nous enrichirons notre texte de jolies vignettes placées en tête des feuilletons. Nous espérons pouvoir en mettre trente à quarante indépendamment des fleurons, culs-de-lampes, lettres ornées, etc. Convaincus toutefois que, souvent, dans les publications de cette nature, le public a vu avec peine d'insignifiantes