Page:L'Épée-Bébian.- Art d'enseigner aux sourds-muets, 1820.djvu/16

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J’ai vu, par une lettre imprimée avec le discours de M. Bazot, que l’un des répétiteurs s’attribue la gloire d’avoir formé les meilleurs de mes élèves. Plusieurs de ceux-ci, et particulièrement le jeune Berthier, vinrent me prier de réclamer contre cette assertion. « Notre silence, m’écrivait-il, semblerait être un aveu qui nous rendrait coupables d’ingratitude envers nos autres maîtres, à chacun desquels nous devons tout au moins autant… »

Le même répétiteur se vante de faire sentir aux élèves la force, et presque l’harmonie des vers de Racine. La vérité est que cet auteur n’a pu jamais être expliqué dans sa classe.