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MADAME DE VARNHAGEN D’ENSE
ÉTUDE
SUR LES MŒURS ET LES SALONS D’ALLEMAGNE
AU COMMENCEMENT DU SIÈCLE[1]I
« Un vrai salon n’est possible qu’en France, » voilà l’adage un peu usé qu’un Parisien en bottes vernies, qui a visité Francfort et même Munich, répète après dîner, le coude appuyé sur la cheminée, devant deux ou trois jolies femmes qui l’ap-
- ↑ Correspondance de Rahel, 3 vol. Funcker et Humblot. Les mémoires et documents recueillis sur le salon forment dix-sept volumes.