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VIII
ADAPTATION EXTRA-ORGANIQUE. — ADAPTATION AUX CONDITIONS PHYSIQUES DU MILIEU.

Dans l'adaptation extra-organique, le corps ajuste son état intérieur aux variations du milieu. Ce phé- nomène se produit par les mécanismes qui main- tiennent la stabilité des activités physiologiques et mentales, et donnent au corps son unité. À chaque changement des conditions extérieures, les fonctions adaptives apportent une réponse appropriée. Aussi, l’homme peut-il supporter toutes les modifications de son milieu. L'air est toujours plus chaud ou plus froid que le corps. Cependant, les humeurs qui baignent les tissus, le sang qui cireule dans les vais- seaux, demeurent à la même température. Ce phéno- mène’ demande l'intervention incessante de tout l'organisme. Notre température a une tendance à s'élever dès que celle de l'atmosphère augmente, où quand les échanges chimiques, pendant la fièvre, par exemple, deviennent plus actifs. Alors la cir- culation pulmonaire et les mouvements respira- toires s’accélèrent. Une plus grande quantité d'eau se vaporise dans les alvéoles pulmonaires. Par con- séquent la température du sang sy abaisse. En même temps, les vaisseaux sous-cutanés se dilatent, et la peau devient rouge. Le sang arrive en abondance à la surface du corps se refroidir au contact de l'air. Et si l'air est trop chaud, les glandes sudoripares

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