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LE BÂTON ENCHANTÉ

L’hôtesse n’était pas contente ; mais le bâton ne s’arrêtait pas. Il fallut bien qu’elle y consentît.

Notre cadet revint donc chez lui avec le mouton, la serviette et le bâton. Je laisse à penser s’il fut bien accueilli et si ses frères regrettèrent de l’avoir méconnu.

Et désormais ils vécurent heureux ensemble.

Il ne leur manquait plus rien : le mouton leur donnait de l’or, la serviette fournissait leur table, et le bâton rossait impitoyablement quiconque se permettait d’envier ces trésors.