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Page:Lénine - Discours aux congrès de l’Internationale communiste, 1973.djvu/148

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révolutionnaires. Cela ne suffit pas, et nous sommes d’avance contre les communistes qui connaissent par cœur telle ou telle résolution. La première condition du véritable communisme, c’est de rompre avec l’opportunisme. Les communistes qui y souscrivent, nous leur parlerons tout à fait librement et ouvertement, et nous leur dirons à bon droit et avec courage : « Ne faites pas de sottises ; montrez-vous sages et souples. » Mais nous ne parlerons ainsi qu’avec les communistes qui ont rompu avec les opportunistes, ce qu’on ne peut pas encore dire de vous. Aussi, je le répète, j’espère que le Congrès ratifiera la résolution du Comité exécutif. Le camarade Lazzari a dit : « Nous sommes dans une période préparatoire. » C’est la pure vérité. Vous êtes dans une période préparatoire. La première étape de cette période, c’est la rupture avec les mencheviks, semblable à celle que nous avons nous-mêmes opérée en 1903 avec les nôtres. Le parti allemand n’a pas rompu avec les mencheviks, et toute la classe ouvrière allemande en a pâti au cours de la longue et exténuante période d’après-guerre de l’histoire de la révolution allemande.

Le camarade Lazzari dit que le parti italien en est à la période préparatoire. Je l’admets entièrement. Et la première étape, c’est une rupture sérieuse, définitive, sans ambiguïté et résolue avec le réformisme. Alors, la masse deviendra tout entière favorable au communisme. La deuxième étape ne consistera nullement à répéter les mots d’ordre révolutionnaires. Elle consistera à adopter nos décisions sages et souples, qui seront toujours telles, et qui répéteront toujours : les