La luxure, qui tire son nom du mot luxer, est ainsi appelée parce que le propre de ce vice est de relâcher, de détruire les forces de l’âme et du corps : aussi l’appelle-t-on quelquefois dissolution ; et on dit de ceux qui se livrent avec passion aux jouissances de l’amour, qu’ils sont dissolus. On définit la luxure ainsi : l’appétit désordonné aux plaisirs vénériens.
Ces plaisirs sont appelés vénériens parce qu’ils ont pour but la génération à laquelle les païens faisaient présider la déesse Vénus.
La luxure est naturelle lorsqu’elle n’est pas en opposition avec la propagation du genre humain. — L’union des deux sexes en dehors du mariage est donc un acte purement charnel, à la condition d’être pratiqué d’une manière propre à la génération. Cet acte est accompli par le fait de l’écoulement de la matière séminale de