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DE MONSEIGNEUR BOUVIER

3o Ni, ordinairement du moins, dans ceux que d’autres personnes, hommes ou femmes, donnent aux enfants en bas âge de l’un ou l’autre sexe.

4o Les baisers même honnêtes, motivés par la passion, donnés ou reçus, entre personnes du même sexe ou de sexe différent, sont des péchés mortels. Mais les baisers sur les parties inusitées du corps, par exemple sur la poitrine, sur les seins, ou à la mode des colombes en introduisant la langue dans la bouche d’une autre personne, sont présumés avoir la passion pour mobile, ou du moins mettent dans un grave danger d’y succomber et pour cette raison, ne peuvent être excusés de péché mortel.

5o Il est certain qu’on doit regarder comme péchés mortels les baisers, mêmes honnêtes, qui mettent dans le danger prochain de pollution ou de mouvements de violente passion, à moins que, par hasard, il n’y ait de graves raisons de les donner ou de les permettre ; car c’est pécher mortellement que de s’exposer au danger sans nécessité.

. . . . . . . . . . . . . . . . . .


§ II
Des attouchements impudiques

1o Je suppose des attouchements faits sur soi ou sur d’autres sans intentions lubriques ; car alors ce seraient des péchés mortels.

2o Si ces attouchements sont faits par pure nécessité, comme pour soigner des infirmités, ce ne sont nullement des péchés, mettraient-ils en mouvement les esprits génitaux et exciteraient-ils la pollution, pourvu qu’il n’y ait pas consentement ; cela résulte de ce que nous avons dit plus haut en parlant de la pollution.

3o On ne saurait excuser du péché mortel ceux qui, sans cause légitime, se livrent à des attouchements honteux sur des personnes de l’un ou l’autre sexe, à