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LES DIACONALES

rer le préjudice qu’elle a causé à son mari ou à ses héritiers, en introduisant un bâtard dans la famille, ainsi que nous l’avons dit dans le traité de la restitution.

On demande : quelle est la conduite à tenir lorsqu’on ne sait pas d’une manière positive si l’impuissance est temporaire ou si elle est perpétuelle.

Réponse : Il s’agit de l’impuissance naturelle et intrinsèque ou bien de l’impuissance par maléfices. Dans le premier cas, à moins qu’il ne s’agisse d’un défaut de conformation ou de l’absence d’une partie essentielle des organes de la génération, il appartient uniquement aux médecins de se prononcer sur la nature et la durée de cette impuissance, dont les signes principaux sont chez l’homme :

1o La difformité des parties génitales, de la verge, par exemple son volume trop grand ou trop petit ;

2o Une insensibilité absolue mettant empêchement à l’écoulement de la semence prolifique ;

3o Une aversion naturelle pour tout commerce charnel et pour tout acte vénérien ;

4o Une mauvaise conformation des testicules.


Cette impuissance se reconnaît chez la femme :

1o Lorsque l’utérus ou vagin est trop étroit ou complètement fermé ;

2o Lorsqu’il est mal placé ou que La matrice se trouve dans une position anormale.


Les canonistes, et surtout les évêques, ont à se prononcer sur l’impuissance qui provient des maléfices et qu’on reconnaît à certains indices :

1o Lorsque la femme, qui d’ailleurs aime son mari, ne peut supporter son approche croyant qu’il ne pourra pas se livrer avec elle à l’acte conjugal ;

2o Lorsque deux époux, au moment de se livrer au coït, sont subitement pris d’une haine violente l’un pour l’autre, quoiqu’ils s’aiment d’ailleurs ;

3o Lorsqu’un mari, qui n’est pas impuissant avec les autres femmes, ne peut accomplir le coït avec la sienne, quoiqu’elle n’ait pas le vagin trop étroit et qu’elle n’op-