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ET LES CONFESSEURS

Les curés, du reste, sont connus pour être forts pour encaisser, mais durs à la détente. On voit pas mal de monacos entrer chez eux, mais on n’en voit pas beaucoup sortir.

Tenez, j’ai encore entre les mains un petit travail écrit par un ecclésiastique, qui traite la question de la confession, et je vous certifie que M. le théologien ne conseille pas du tout, mais là pas du tout, de restituer l’argent mal acquis.

Ce traité de la confession est l’ouvrage d’un de nos contemporains. L’auteur vit encore, puisque le journal qui les publie au fur et à mesure n’en est qu’à sa quatrième année d’existence.

Ce journal est rédigé spécialement pour les prêtres et par des prêtres.

Voici son titre :

Le Journal du Presbytère, fondé et rédigé d’après le programme des assemblées catholiques, organe des congrégations religieuses, des pèlerinages, des cercles catholiques et de toutes œuvres pies. Nouvelles et Instructions religieuses. Paraissant tous les jeudis : bureaux et administration du journal, 4, rue Chauchat, à Paris.

Le numéro que j’ai sous les yeux porte la date du 10 juin 1880. Vous voyez que ce n’est pas vieux.

Dans ce numéro, je lis l’avis suivant :

— « L’administration du Journal du Presbytère s’est assuré la collaboration et le concours zélé de théologiens érudits et

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