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LA PETITE SŒUR QUI QUÊTE (Suite)
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Si les larmes du Christ allaient être plus miraculeuses encore que l’eau de Lourdes !… Qui sait ?… Sœur Marie-des-Anges, toutes les fois qu’elle fut hors de la vue des passants, s’arrêta pour lamper, à la dérobée, une gorgée de Lacryma Christi dont la vertu allait à coup sûr éclater.
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La divine liqueur était un vrai nectar. Si bien qu’à force d’en lamper de pieuses gorgées, sœur Marie-des-Anges vit un peu trouble autour d’elle, et accepta le bras secourable d’un jeune peintre qui apparut à ses yeux beau comme un chérubin descendu du ciel à son intention.
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5
Oscar (c’était le nom de l’artiste) emmena chez lui sœur Marie-des-Anges, et, dans un petit dîner en tête-à-tête, avec nouvelles rasades du miraculeux Lacryma Christi, il fit goûter à l’innocente nonnette toutes les joies suaves qui sont là-haut le partage des élus de Dieu.
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