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LA PRIÈRE À SAINT ANTOINE (Fin)

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Joie ineffable de Mme Balloche qui, passant par hasard à l’office, trouve, accroché parmi différents ustensiles, le mirifique tuyau. L’allégresse de la chère dame est tellement vive qu’elle l’empêche de remarquer en quelle étrange compagnie figure l’appendice en question.
8
Toute à son bonheur, Mme Balloche rend des actions de grâces à saint Antoine, son protecteur, et, se rendant sans désemparer au salon, elle rajuste le chibouque et le garnit de caporal supérieur. Ce sera pour le gros chéri Stanislas, quand il aura, fini de déjeuner.
9
Conformément à ce programme, Mme Balloche invite Stanislas, après le dessert, à essayer de nouveau sa belle pipe, dont l’histoire de la perte et de la trouvaille miraculeuse est aussitôt narrée. Stanislas, s’exécutant, reconnaît que jamais il n’a rien fumé d’aussi bon.