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Page:Léo Taxil et Paul Foucher - La religion du crime.djvu/19

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LA RELIGION DU CRIME.

Et il ajouta lentement d’une voix basse et brève :

— Prenez cet enfant. Vous rapporterez l’autre, la petite fille…

La Trois-Pattes regarda fixement le docteur.

— Allez, dit celui-ci. Faites ce que je vous ai commandé.

La vieille disparut avec le nouveau-né dans le laboratoire.

En ce moment, la mère se dressa subitement, les cheveux flottants, livide.

— Mon enfant ! cria-t-elle. Vous emportez mon enfant ! Ne me le prenez pas !

La Trois-Pattes revint.

Elle tenait dans ses mains un nouveau-né, vêtu d’une brassière noire.

— Mon petit enfant !… criait la mère, où est-il ? Je veux l’embrasser !…

Le docteur prit l’enfant des mains de la sorcière, et, le mettant dans les bras tremblants de l’accouchée, dit d’une voix calme :

— Le voici.