les hérédismes paysans. Il lui a manqué le plein air. Il est dommage que sa bibliothèque n’ait pas été dressée à l’orée d’un bois ou d’un champ.
Nous arrivons ainsi sur un promontoire intéressant de la topographie psychologique de l’individu ; la typification des hérédismes sages et bienfaisants. Nous l’avons déjà dit : la congénitalité peut être un principe de perfectionnement. Dans une profession poursuivie d’âge en âge, les ancêtres bien doués deviennent les collaborateurs du vivant. Ils lui facilitent étrangement sa besogne. Ceci s’explique par le fait que le soi, arbitre de l’équilibre intérieur, admet volontiers les ancêtres sages, même alors que s’est exercée sur eux la typification génésique. Il les admet jusqu’à une certaine limite, qui est celle où sa liberté serait entravée, où même dans le bien, dans la vertu, dans l’héroïsme, il n’aurait plus la possibilité de choisir. L’ancien sage est traité par le soi à la façon d’un hôte privilégié, qu’il ne doit cependant pas laisser empiéter sur la sagesse neuve. Le moindre empiétement se traduit, dans la vie et dans l’art, par ces excès d’une vertu trop rude, d’une rigueur et d’une