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Page:Léon Deschamps - Les Colonies pendant la Révolution, La Constituante et la réforme coloniale, 1898.djvu/53

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Questions coloniales et métropolitaines


^aiilf poiif 1789. . Moroaii de Saiiit-Méry, clans la J'<'>il(’Sainl-l)oiiiini ;iif’, comptf, en 1790, 520.000 ha-ilaiits, dont W.OOO Maiics, 28.000 noirs libros et iSji.OOO esclavôs f. C’était une projiorlion de Ir. noirs |)our un_jjljinc et do 6 esclaves pour ’maître. Elle était à peu près là môme partout, ’haque colon était moins un agriciilteur qu’un K’i dJudusU-’iCy. entouré parfois de plusieurs ecm-

^’iies d’ouvriers ; de leur travail dépendait sa

’flnne, et de leur soumission sa vie. Toucher au Riiiie de l’esclavage, c’était provocjuer une crise ’^vnèi’c d’autant plus ^n’ave que le maître n’avait ^■’^^ pour excuse le contrai de loua^M- et que l’ou- ! • était ulcéré par les mauvais traitements 2. ’diverses circonstances venaient encore conipli-’ ^’er cette situation. Il y avait aux u<2l.oaLC.s trois l**scs d’iiommes, (jui n’entraient pas dans le ^ji’ode l’esclavage ou qui eu étaient sortis, mais l' ne demandaient qu’à jouer un rôle. C’étaient iJ^ llSàUk-Mancs, les_ mulaires ou sang-môlés et I !’il !lnin£llis- •’«« premiers n’étaient pas proprié-’ "’f'N ; ils compremiient les gens de loi, courtiers I Moruaii de S.-iint-Méry, la l’aiiie fnmpnise de Saint "l’Orne, Paris, iT.m. — Dîins son l^j.’^jliptc i|uo ;iU.82( ; blancs ou Vj "^’"liio imprinitie de Saint ■lia^ "ii’iiavo (■()nipte en gr , ’"'^e du 2 ;i septembre WM i.’kl^° T’- P- 1-1-’, t l’XM ’■ sur ces mauvais trait ’■'lit "" (Discours du 8 mars "«fis de liaynal, Schwarlz du U mai 1791, il bres, d’après une [larlem., X.XYI, 4 :10.000 noirs l,2tii ; l’rnc- •oires, 1, 39) ; .XII, 78), les ,jj. n._o „i, isaynai, scnwarlz, NWMjWt. ^igpftrd d’AuherteuiJ, ’V/,’ *’""’ <^lîii-k»on, etc., et la rît^dtitlHrfse de Tli. l’evtraud i. .^"■’"'■UP aux Antilles avant 1789 (llaelietto, in-8«, 1897), iiv 11 ^’, VII).