lions, cL la vouto de 3 i)-839 noirs prodnisait
M.912.000 livres’. Le bénéfice annuel clail <lc_6>
à T^milIionsV d’après le compte d’un armateur
négrier-. Les armateurs français, et surtout ccn^
de^Nantes, Marseille, Bordeaux et Le Havre, qu’
étaient les plus engagés dans ce trafic-’, avaiei’l
donc un puissant motif pour faire cause comvnun’^
avec les colons des îles. Ou peut rnftine dire <|ii
toute la France commerciale était intéressée aH
maintien d’une inslitnlioii, qui iirovoquail n"
mouvement d’affaires d’environ .") !) millions p :"
an . . I
Mais il n’y avait pas que l’intérêt coinniercm en jeu ; il y avait un intérêt hunuiin. Dans •’ siècle raisonneur cl sensible, l’esclavage, avec ^^<"^ iniquité fondamentale, ses i»ratiques barbares. >' ^ conséquences immorales, avait dû être attaq’ 1. Bureau de la Balance du Coiuincn-e (Arcli. rolon , * ’,|,j gêner-, XXlll, n« i7). - De Lattre («apport du 22 seiHeintorÇ ’ ,^„, compte à la navigation des côtes d’Alrirpie Ki.’l iiavu’es jaub MiJMO tonnes. j ,|i
2. V. Appendice IV. - Ce compte indique un P»' ; ".^rr 223 livres par tète de nègre, ce qui donne pour les .tO-lHJ " °,,ji uiiportés en 178- un liénélice de 6.87«.0 !)7 livres, l’ncorc i ,, inipones en i/b/ un iieneuce ne u.i.iu.>../. i.,.^- ^|.|.ii. observer, d’après l.tiéritier de lio^iùHTc ! [M&m. «a Minislre,’ olon., Mcm. gènér., XXIV, n« 8), que les nègres d niipoi .. ^^^^^^ franoaise se vendent (en 1775) 1.700 ou 1.800 livres contre -^^^^.^^ ceux’ditnportation étrangère. — l’étion (séance du 8 luaK ^^^^. Aroti. parlem., XII, 87} prétend que ce ci lerce ne P<'>"^ ^.^gg à tenir que par des primes, qui se sont montées en raiiporl
Nef
2.815.378 livres (2.400 001, d’après le 5 mai 1889). vnntc^*’
3. Expéditions à la <(Me d’Afrique, d’après De Uttre :rv ! ^q ; Paimbœuf, -43 navires ; Marseille, 36 ; Bordeaux, 31 ; I>e na ., ; La lîochclle, 12 ; Ilonfleur, 8 ; Hoclierort, 3 ; Samt-iMa Bayonne, 1.