Page:Léon Deschamps - Les Colonies pendant la Révolution, La Constituante et la réforme coloniale, 1898.djvu/90

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S4 ÉTAT DE LA QUESTION EN 1789 d’efforts suprômes, les abounements produisii* jusqu’au 31 août 10.908 livres, et les dépc"^"^ s’élevèrent à 12.088 livres.

Le bureau, renouvelé tous les mois, comprcv»]^ vingt-trois membres, un président, deiixvice-pr’-'^’j dents, quatre secrétaires et dos commissaires oi^ commissaires adjoints. Les mômes persotin^r ;^^ furent le plus souvent maintenus en fonctions : J^ société était une coterie. N’entrait pas là qui voulii dès le 25 août 1889, on surveilla les présences, af" disait-on, « d’éviter toute surprise » ; on apOj^ aux portos des commissaires chargés de surveil’f'^ les entrées, liste en main, et d’exiger le J^^" d’ordre.

Le premier président et le promoteur de l’a^^^’ ciation fut le marquis de Gallifet, propriéta’^' dans la plaine du nord de Saint-Domingue, ài^^^ qui se produiront les premiers soulèvements <^.’j' noirs. Parmi les autres présidents, on trouve ï’i_^ lard. Cormier, Belin de Villeneuve, tous f^’" planteurs à Saint-Domingue. An nombre des seÇ^^’ taires figure Duval-Sanadon, qui avait, en 1’^^. publié une apologie de l’esclavage ’. Moreau ’ ^ Saint-Mcry fut l’un des commissaires, ainsi ’l"|^ le comte de Massiac, qui offrait l’hospitalité y^’^. société moyennant un loyer de 2.000 livres. S"^ la liste des adhérents on peut relever des no"|’ significatifs : le marquis de La Rochefoiica" Bayers, le comte d’Agout, le maréchal de Ség" ’ 1. Discours sur l’esclavage dex nègres el sur Vidée affranchissement dans les colonies. Ifi"'