du noir au front. » Elle pose les questions que doit poser une mère : « Combien de bons points ce matin ? Et toi, as-tu bien mangé ? » Elle répète la morale des mamans :
— Voyons, tenez-vous droites, ne faites pas de grimaces !
Il faut voir la confiance docile des deux pauvres petites, si désemparées depuis leur abandon.
Comment l’aimant a-t-il agi entre la Souris et les deux Leblanc ? Mystère. Mais là, vraiment, les deux innocentes ne sont plus sans mère, une fois arrivées à l’école.
Des écroulements d’énergie physique, chez moi, coïncident avec une cessation totale de la pensée.
Quelqu’un est venu aujourd’hui à l’école, après une longue absence inaccoutumée.
Toute l’école avait remarqué cet espacement de visites. Ces dames en conféraient tout haut, à chaque instant.
À entendre ces manifestations d’étonnement, Mme Paulin avait une extraordinaire façon de baisser les paupières et de serrer la bouche : « Nous attendons ! » semblait-elle répondre.
Quelqu’un est venu… Les circonstances m’ont heureusement permis de rester cachée dans la cantine, affalée sur une chaise, le cerveau paralysé.
Ah ! la bienfaisante fatigue ! Je n’ai retenu que des choses touchantes, aujourd’hui.