Page:Léon Palustre - L’Architecture de la Renaissance.djvu/189

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
189
LIVRE II.

ainsi que le démontrent les anciens plans des Tuileries, un peu de tous côtés (à Nantouillet, à Chenonceaux, à Azay-le-Rideau), on commença de bonne

Fig. 46. — Plan de Chenonceaux.

heure à développer des rampes droites aux flancs d’un mur d’échiffre. Quant aux chapelles, qu’elles prennent place dans une tour comme à la Rochefoucauld, dans un pavillon comme à Écouen, qu’elles communiquent directement avec le château, comme à Chenonceaux, ou bien qu’elles soient isolées au fond d’un jardin comme à Bury, il leur est impossible de se soustraire aux voûtes sur croisées d’ogives et aux fenêtres en arc brisés. La tradition les étreint encore lorsqu’elle a déjà abandonné tout le reste.

À propos de François Ier, on parle souvent de l’influence italienne. Il suffit de jeter un coup d’œil sur les constructions dues à ce prince pour voir combien, au contraire, tout demeure alors parfaitement français. Aucun rapprochement ne peut être établi entre nos châteaux et les palais ou villas d’au delà les monts. Si