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L’ARCHITECTURE DE LA RENAISSANCE.

Tombeau du cardinal Briçonnet, à la cathédrale de Narbonne.


5o  Statue agenouillée au sommet d’une colonne :

Tombeau du cardinal Louis de Bourbon, à Saint-Denis (1536), par Jacques Valleroy.


6o  Vases destinés à recevoir le cœur d’un prince, placés également au sommet d’une colonne ou sur un haut piédestal :

Monument du cœur de François Ier, à Saint-Denis (1549), chef-d’œuvre de Pierre Bontemps.

Monument du cœur de François II (id.), par Jean Picart, aidé de Jérôme della Robbia (1562).

Monument du cœur de Henri III (id.), faussement attribué à Barthélemy Prieur et non moins faussement daté de 1594. Il fut exécuté par Jean Pageot, de 1633 à 1635, à la demande du duc d’Épernon.


7o  Grands monuments de Saint-Denis :

Tombeau de Louis XII (1516-1532). La partie ornementale, achevée en 1519, est l’œuvre d’Antoine Juste ; les gisants et les priants, celle de Jean Juste ; les Apôtres dans les entre-colonnements et les Vertus aux angles, celle de Juste de Juste, fils d’Antoine et neveu de Jean.

Tombeau de François Ier (1549-1559) : architecture par Philibert de l’Orme. Les bas-reliefs au pourtour inférieur, les gisants et les priants — ces derniers au nombre de cinq — sont de la main de Pierre Bontemps, aidé au début par François Marchand. Quant aux bas-reliefs de la voûte en berceau, au-dessus des gisants,