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Page:Léon Pirsoul - Dictionnaire wallon-français (dialecte namurois), t. 1, 1902.djvu/35

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ABU

ellipt. : Adiè m’boûse, adieu ma bourse, c’en est fait de mon argent.


Adire, v., se laisser fléchir, entraîner, convaincre, persuader, céder, séduire.


Adjonde, v., toucher, mettre la main sur quelque chose : dji n’l’adjondreuve nin avou des picettes, je ne le toucherais pas avec des pincettes.


Adjuster, v., ajuster, arranger une chose de manière qu’elle s’adapte à une autre ; viser juste.


Adjusteu, n. m., ouvrier ajusteur.


Adlé, adv. et prép., auprès, près, proche, qui n’est pas éloigné.


A-d’mée, adv., passablement, de telle sorte qu’on peut se contenter.


Adon, adv., alôrs, dans ce temps-là ; puis, ensuite, après.


Adouci, v., adoucir, soulager.


Adoucich’min, n. m., adoucissement, soulagement, qui diminue la douleur.


Adressî, v., adresser, envoyer directement.


Adroèt, adj., adroit, qui a de l’adresse, de la dextérité.


Adroètmin, adv., adroitement, avec adresse, avec dextérité.


Advant-hîr ou advant-z’hîr, adv., avant-hier, l’avant-veille du jour où l’on est.


Advigna, n. m., devinette, énigme.


Advinant (à l’), adv., à l’avenant, par comparaison à quelque chose : si tiesse ess’t à l’advinant do restant, sa tête est en proportion avec le reste.


Adviner, v., deviner, juger, prédire par conjectures.


Advineu, n. m., devineur, qui devine.


Advinu, v., advenir, arriver par accident, résulter, s’en suivre.


Aerts, Henri, né à Liège, décédé le 26 mars 1893. Auteur de plusieurs poésies et chansons et de Couhenire et Sièrvante, Li Sainte Lucèye, deux comédies en 1 acte.


A-fait, adv., au fur et à mesure ; i boèt ses caurs à-fait qui les gangne, il boit son argent au fur et à mesure qu’il le gagne ; payî à-fait, payer au fur et à mesure.


Affaire, n. f., affaire, ce qui est le sujet de quelque occupation, chose, malheur, infortune : c’ess’t one affaire, un