pon de fer qui sert à retenir des pierres, des briques dans un mur.
Agrapter, v., agrafer, assujettir, attacher avec une agrafe.
Agrémin, n. m., agrément, plaisir que l’on prend.
Agrès, n. m., aptitude, adresse, habileté : dji n’sais ci k’on frait di m’gamin, i n’a pon d’agrès à rin, je ne sais ce que l’on fera de mon garçon, il est maladroit, manque d’intelligence et d’aptitude en tout.
Agrifter, v., saisir, prendre violemment, arracher : vize à t’minne, paski va t’agrifter tes caurs, faites attention, parce qu’il va vous saisir votre argent.
Aguigne, n. f., coup porté à quelqu’un, choc.
Aguignî, v., épier quelqu’un en regardant de côté.
Ah, interj., ah, marque la joie, l’admiration.
Ahiche, n. f., eau dormante, tourbillon qui se forme dans l’eau. Par suite de fortes pluies, l’eau s’amasse en certains endroits et forme un gouffre de quelques mètres cubes ; le liquide sucé lentement par la terre, tourbillonne et est très dangereux.
Ahonti, v., humilier, couvrir de honte.
Ahourler, v., huer, pousser des huées contre quelqu’un.
Aïaube, n. m., érable, genre d’arbres, type de la famille des acérinées.
Aidant, n. m., aide, adjoint.
Aidî, v., aider, donner plus ou moins de secours, prêter plus ou moins de l’assistance, seconder, coopérer.
Aidière, adj., état d’une vache qui a passé l’année sans donner de veau et que l’on continue à traire, mais sans en retirer un lait aussi abondant.
Aïe, int., mot employé pour signifier de faire attention : aïe, là l’tram, attention, le tram arrive.
Aïe-à-aïe, int., employée pour se moquer, parfois exprime le cri de douleur.
Aïesse, n. f., chose nécessaire, utile, commodité : awoè totes ses aïesses, avoir toutes les commodités désirables.
Aïessî, v., avoir, donner tout ce qui est nécessaire, se munir de tout ce dont on a besoin.
Aigue, n. m., aigle, oiseau de proie, le plus grand, le plus fort.
