Aller au contenu

Page:Léon Pirsoul - Dictionnaire wallon-français (dialecte namurois), t. 2, 1903.djvu/96

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 88 —
NUT

pierre ; ils habitaient les cavernes qui se trouvaient le long des rivières. Ils n’avaient pas encore appris à se construire des huttes, ils se réfugiaient dans des endroits que l’instinct leur indiquait. »


O


O, n. m., quinzième lettre et quatrième voyelle de l’alphabet.

ôberje, n. f., auberge, maison où l’on trouve à manger et à coucher en payant ; mougnî su l’oberje, prendre ses repas, sa pension à l’auberge ; iesse su l’ôberje, prendre ses repas à l’auberge.

Obète, n. f., petite case, cabane, hutte faite de branchages pour s’abriter ; cabane de tendeur faite d’une haie de branchages. On dit aussi très souvent catche ; obète do coirneu, petite construction bâtie à la pointe du donjon (citadelle de Namur), où se tenait le veilleur.

Oblidjî, v., obliger, imposer, obligation de ; lier quel qu’un par un acte ; porter, exciter.

Obligatoère, adj. obligatoire, qui a la force légale d’obliger.

Obtinu, v., obtenir, parvenir à se faire accorder ce qu’on désire.

Octôbe, n. m., octobre, dixième mois de l’année.

Ocâzion, n. f., occasion.

Odé, adj., fatigué, blasé ; les èfants sont vite odés d’ tot, les enfants sont de suite fatigués, blasés de tout.

Oder, v., blaser, fatiguer, affaiblir les sens, émousser le goût ; si oder, se fatiguer de quelque chose.

Odeûr, n. f., odeur.

Odisse, adj. et n., enfant remuant, touche-à-tout, qui ne sait rester en place, ennuyeux, lassant.

Odjî, n. m., poisson couvert de bave, grémille commune, perche goujonnière.

Ofrande, n. f., offrande, don que l’on offre à Dieu ; cérémonie religieuse ; le prêtre présente la patène à baiser aux fidèles et reçoit leurs offrandes ; on dit de cette cérémonie aler à l’ofrande baujî l’ platène.