Page:Léonard - Œuvres, 1798, t2.djvu/293

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

A ces mots, la jeune innocente
      Le cœur troublé ,
Va , d'une main impatiente ,
      Tourner la clé ;
Puis au berger fermant la bouche ,
      Lui dit tout bas :
Ma mère est là, sur cette couche ;
      Ne parle pas !

Elle avait un chapeau de rose !
      Un corset blanc ,
La collerette à demi-close ,
      Le sein tremblant ,
Les cheveux flottants autour d'elle ,
      Et les pieds nus :
Dans ce désordre , elle était belle
      Comme Vénus

Je ne sais ce qu'à l'ingénue
      Mirtile apprit :
Aujourd'hui, quand il la salue ,
      Elle rougit ;
Et si l'on parle d'amourette
      Et de ses jeux ,
Glicère confuse et muette.
      Baisse les yeux.


FIN DU DEUXIÈME VOLUME