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LES MANUSCRITS DE LIÔONARD DE VlN'Ct Sq

celui qui court souvent et souvent se repose, éprouvera autant de fatigue que celui qui va doucement et sans arrêt.

7 r.

L'oeil conserve mieux la ressemblance des choses lumineuses que des ombreuses : car en soi l'œil est obscur, et le semblable dans le semblable ne divise pas. La nuit où d'au- tres choses obscures ne sont pas conservées ou même connues par l'œil.

Il y a trois figures de l'ombre : si la ma- tière que projette l'ombre est pareille à la lumière, l'ombre sera semblable à une co- lonne et n'a aucun terme ; si la matière est plus grande que la lumière, son ombre est semblable à une pyramide reculante et oppo- sée et sa longueur est sans terme ; mais si la matière est plus petite que la lumière, l'om- bre est semblable aune pyramide déterminée comme on le montre dans les éclipses de lune.

7 V. Les rayons ombreux et lumineux ont plus

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