Aller au contenu

Page:Léonard de Vinci - Traité élémentaire de la peinture, 1803.djvu/102

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


CHAPITRE XLIII.

Qu’il est nécessaire de savoir l’anatomie et de connoître l’assemblage des parties de l’homme.

Un Peintre qui aura une connoissance exacte des nerfs, des muscles et des tendons, saura bien, dans le mouvement d’un membre, combien de nerfs y concourent, et de quelle sorte et quel muscle venant à s’enfler, est cause qu’un nerf se retire, et quels tendons et quels ligamens se ramassent autour d’un muscle pour le faire agir ; et il ne fera pas comme plusieurs Peintres ignorans, lesquels, dans toutes sortes d’attitudes, font toujours paroître les mêmes muscles aux bras, au dos, à l’estomac et aux autres parties.


CHAPITRE XLIV.

Du défaut de ressemblance et de répétition dans un même tableau.

C’est un grand défaut, et néanmoins assez ordinaire, que de répéter dans un même tableau, les mêmes attitudes et les mêmes plis de draperies, et faire que toutes