Page:Léonard de Vinci - Traité élémentaire de la peinture, 1803.djvu/15

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J’ai cru que ces figures ne devoient être qu’au simple trait ; on en voit mieux le contour ; des dessins finis auroient rendu le livre plus cher, et n’auroient été d’aucun secours ; ils ne sont nécessaires que lorsqu’il faut donner du relief aux figures, ou lorsqu’on veut exprimer par la gravure la diminution des teintes, la nature des corps qu’on représente, et la qualité des étoffes qui forment les draperies ; et je n’ai donné des dessins finis qu’en ces occasions.

On doit regarder cette édition comme une réimpression de la version en françois que M. de Chambray avoit donnée en 1651, du Traité de la Peinture de Léonard de Vinci : j’avoue cependant que j’ai été obligé d’y changer beaucoup de choses ; il y a plus de soixante-dix ans qu’elle est faite, et en bien des endroits elle ne seroit pas aujourd’hui sup-