Page:Léonard de Vinci - Traité élémentaire de la peinture, 1803.djvu/221

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

coude au bout du pouce, et de l’extrémité d’une épaule à l’autre, une mesure de deux têtes, et à l’enfant, cette mesure n’est que d’une tête : cela vient apparemment de ce que la nature travaille d’abord à la tête, qui est la principale partie et le siége de l’entendement, et ensuite aux parties moins considérables et moins nécessaires.


CHAPITRE CLXX.

Des jointures des doigts.

Les doigts de la main grossissent dans leurs jointures de tous les côtés lorsqu’ils se plient, et plus ils se plient, plus ils paroissent ; de même aussi ils diminuent à mesure qu’ils se redressent : la même chose arrive aux doigts des pieds, et il y aura un changement d’autant plus visible, qu’ils seront plus gros et plus charnus.


CHAPITRE CLXXI.

De l’emboîtement des épaules, et de leurs jointures.

Les jointures des épaules et des autres membres qui se plient, seront expliquées en leur lieu dans le Traité de l’Anatomie, où je ferai voir les causes des mouvemens de