Page:Léonard de Vinci - Traité élémentaire de la peinture, 1803.djvu/255

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rement qu’un homme arrêté ou qui marche à pas lents, se trouve toujours dans un continuel équilibre de ses membres sur le centre de la gravité qui soutient le poids du corps entier, parce qu’il arrive souvent que l’homme fait tout le contraire, et qu’il se penche quelquefois sur le côté, quoique son corps ne porte que sur un pied, et quelquefois il décharge une partie de son poids sur la jambe qui n’est pas droite, c’est-à-dire, celle dont le genou est plié, comme il est représenté dans les figures B C. Je réponds à cela que ce qui n’a pas été fait par les épaules dans la figure C, se trouve fait par les hanches. Ainsi l’équilibre est toujours gardé de quelque manière que ce soit, et mon principe est vrai.


CHAPITRE CXCVIII.

Comment un homme qui retire son bras étendu, change l’équilibre qu’il avoit quand son bras étoit étendu.

Un bras étendu envoie le centre de l’équilibre du corps de l’homme sur le pied qui porte le poids entier du corps, comme il paroît dans ceux qui, avec les bras éten-