Page:Léonard de Vinci - Traité élémentaire de la peinture, 1803.djvu/294

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près que de la longueur qu’il y a depuis le coude jusqu’au bout des plus longs doigts ; c’est-à-dire, que la plus grande proximité que peuvent avoir les deux coudes en cet état, ne sauroit être que de l’étendue qu’il y a du coude à l’extrémité du plus grand doigt de la main, et les bras ainsi placés forment un quarré parfait ; la plus grande extension du bras dessus l’estomac, est de pouvoir porter le coude jusques au milieu de l’estomac, et alors le coude avec les épaules et les deux parties du bras forment ensemble un triangle équilatéral.


CHAPITRE CCXXXIII.

De la disposition des membres de l’homme qui se prépare à frapper de toute sa force.

Lorsqu’un homme se dispose à donner un coup avec violence, il se plie et se détourne autant qu’il peut du côté contraire à celui où il a dessein de frapper, et là il ramasse toute la force qu’il a, il la porte et la décharge ensuite sur la chose qu’il atteint par le mouvement composé ; c’est-à-dire, par exemple, de son bras et du bâton dont il est armé.