Aller au contenu

Page:Léonard de Vinci - Traité élémentaire de la peinture, 1803.djvu/312

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

que les actions d’un vieillard ne ressemblent point à celles d’un jeune homme, ni celles d’une femme à celles d’un homme, ni celles d’un homme fait à celles d’un petit enfant.


CHAPITRE CCLII.

Du mélange des figures, selon leur âge et leur condition.

Ne mêlez point une certaine quantité de petits enfans avec pareil nombre de vieillards, ni de jeunes hommes de condition avec des valets, ni des femmes parmi des hommes, si le sujet que vous voulez représenter ne le demande absolument.


CHAPITRE CCLIII.

Du caractère des hommes qui doivent entrer dans la composition de chaque histoire.

Pour l’ordinaire, faites entrer peu de vieillards dans les compositions d’histoires, et qu’ils soient encore séparés des jeunes gens, parce qu’en général il y a peu de vieilles gens, et que leur humeur n’a point de rapport avec celle de la jeunesse ; et où il n’y a point de conformité d’humeur,