Page:Léonard de Vinci - Traité élémentaire de la peinture, 1803.djvu/349

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de la tête qui sont dans l’ombre, elle les teint légèrement de quelque lumière, et la grande lumière qui est répandue sur le bord des toits et au bout de la rue, éclaire presque jusqu’à la naissance des ombres qui sont sous la face, et elle diminue les ombres par degrés, et augmente peu à peu la clarté, jusqu’à ce qu’elle soit arrivée sur le menton avec une ombre insensible de tous côtés. Par exemple, si cette lumière étoit A E, elle voit la ligne F E de la lumière qui éclaire jusques sous le nez, et la ligne C F éclaire seulement jusques sous la lèvre, et la ligne A H s’étend



sous le menton, et en ce lieu-là le nez est fort éclairé, parce qu’il est vu de toute la lumière A B C D E.