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CHAPITRE IX

L’ILLUMINATION

Deux vers sur la Connaissance Omnigénérique. Le troisième explique les deux premiers.

1. Par d’incalculables épreuves, par d’incalculables accumulations de Bien, par une incalculable durée, par l’épuisement d’incalculables Obstructions,

2. La Connaissance Omnigénérique est atteinte, nettoyée de toute Obstruction, comme une cassette de bijoux grande ouverte ; elle s’appelle la Bouddhaté.

3. Après avoir subi des épreuves prodigieuses, au prix de centaines de fatigues, accumulé tout Bien, épuisé toutes les Obstructions par la grandeur du temps, des Dons, et du Véhicule, l’Obstruction subtile qui persistait dans les Terres éclate, et la Bouddhaté se découvre comme une cassette de pierreries grandes en pouvoir.

Il explique la Bouddhaté au point de vue de la Réussite, de la nature propre, et de la comparaison. Tant et tant de centaines d’épreuves, tant et tant de Provisions de Bien, tant et tant de durée, tant et tant d’Obstructions rejetées la font réussir ; c’est la Réussite. L’arrivée à la Connaissance Omnigénérique nettoyée de toute Obstruction, c’est la nature propre. Comme une cassette ouverte ; c’est la comparaison.

Deux vers sur l’Indice de Non-dualité de la Bouddhaté et aussi son efficacité.

4. Tous les Idéaux sont la Bouddhaté, et elle n’est point un Idéal ; elle est faite des Idéaux Blancs, et elle n’est point définie par eux.

5. Parce qu’elle est le Signe des Joyaux de l’Idéal, on l’a comparée à une mine de joyaux ; parce qu’elle est le Signe des moissons du Bien, on l’a comparée à un nuage.