donner au coupable une volée de coups de bambou, pour la forme, et lui remit le reste de la peine portée contre les calomniateurs. Il rétablit aussitôt Mia-hi dans sa charge ; le négociant lui rendit sa femme ; et le Tien, qui avoit voulu les éprouver, leur accorda bientôt de beaux enfants, seule chose qui manquât à leur bonheur.
Quant à Ouan-gyn, ce brave homme est toujours sensible aux charmes des jeunes beautés ; mais il a reconnu qu’il étoit ridicule de prétendre inspirer de l’amour lorsque l’on avoit dépassé le milieu de sa carrière. Riche, considéré, cherchant à faire le bonheur de tous ceux qui l’entourent, il descend doucement le fleuve de la vie ; il secourt les pauvres, fête ses amis, cultive, suivant la saison, les lettres et les fleurs ; et sa maxime fa-