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PRÉFACE

désignant ainsi d’une manière précise les sources nombreuses, et peut-être peu connues du commun des lecteurs, dans lesquelles j’ai puisé, je donnerois quelque autorité à mes écrits.

Parmi tous les ouvrages sur la Chine que j’ai parcourus, les Lettres Chinoises du marquis d’Argens m’ont particulièrement intéressé par leur titre ; s’il eût été bien rempli, le livre que je publie n’auroit jamais vu le jour ; mais comme il est plus question dans ces lettres (d’ailleurs très peu piquantes) des jansénistes et de la bulle unigenitus que des Chinois, elles m’ont paru mériter le profond oubli dans lequel elles sont tombées. Il n’appartenoit qu’à Pascal de composer sur ces querelles théologiques un ouvrage à la fois classique et amusant.